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Prix chers,financement ,frais d'acquisition élevés,chômage freins à l'achat immobilier CAFPI / IFOP

01-07-2015
Comment expliquer un tel paradoxe, l’une des révélations du sondage réalisé par l’Ifop à la demande de CAFPI ? « Si le stress ressenti face à un engagement aussi important que l’acquisition d’un bien immobilier est compréhensible, il n’est pas insurmontable. Le désir de propriété reste le plus fort », explique  Philippe Taboret, Directeur Général Adjoint de CAFPI,  n° 1 des courtiers en crédit immobilier.

Des freins réels… mais non insurmontables

Les principaux freins à l’accession à la propriété perçus par les Français sont d’ordre matériel : des prix de l’immobilier trop chers (55%), des financements bancaires difficiles à obtenir (43%), une situation économique du pays faisant craindre pour l’avenir et pour l’emploi (37%), les frais liés à l’acquisition trop élevés (35%)…
Les raisons d’ordre psychologique viennent loin derrière. Il y a la crainte de ne pas trouver exactement le bien que l’on cherche (20%) ou de devoir trop s’éloigner du lieu où l’on a envie de vivre (14%)… Et puis, en toute fin, il y a le stress, l’anxiété suscitée par la démarche d’acquisition (8%).

« Facile », disent les acquéreurs ! Si les barrières psychologiques paraissent plus faciles à lever, on pourrait craindre que les blocages financiers soient insurmontables. Apparemment, ils ne le sont pas pour tous : 65% des personnes ayant acheté un logement il y a moins de 2 ans estiment qu’il est, finalement, facile de devenir propriétaire.

Même chez les primo-accédants, pourtant à la peine dans le marché immobilier actuel, ce sentiment de « facilité », sans être majoritaire, est néanmoins partagé à 45%. Elle découle de l’action jugée efficace des courtiers (82% reconnaissent un gain de temps), de leur expertise (82%) et des économies qu’ils permettent de réaliser pour 65% des interrogés.

L’envie d’acheter reste très forte

C’est dire si le désir de propriété est fort dans notre pays ! Malgré le budget – et les sacrifices – qu’il faut y consacrer, posséder son logement reste une priorité pour de nombreux ménages : 33% des personnes interrogées ont l’intention de devenir propriétaires de leur résidence principale dans les 5 ans à venir.

Etre chez soi. Les motivations sont connues et changent avec l’âge : « ne plus payer de loyer » et « pouvoir faire ce que l’on veut » viennent en tête, à égalité (49%), principalement chez les plus jeunes ; « préparer sa retraite » (28%) et « transmettre un bien à ses enfants » (32%) inspirent davantage les générations plus âgées.

Vivre à la campagne.
 
A la question « où souhaitez-vous habiter », la réponse est moins surprenante. La « petite maison » à la campagne est toujours bien ancrée. Les Français répondent vouloir vivre dans : « une commune rurale » à 44% et « une agglomération de taille moyenne en milieu péri-urbain » à 39%. Seuls 17% sont attirés par les grandes agglomérations. Mais, contrairement aux apparences, ce rêve est plutôt une triste réalité, due à l’impossibilité des primo-accédants de pouvoir acquérir un bien dans les grandes villes. Les prix élevés et le manque de biens disponibles les obligent faute de revenus suffisants, à s’éloigner des zones d’activité.


Quand on leur demande s’il est facile, aujourd’hui, de devenir propriétaire, les deux-tiers (66%) des Français âgés de 25 à 65 ans répondent NON. Mais la même question posée aux Français devenus propriétaires les deux années précédentes donne une réponse radicalement inverse : c’est OUI dans la même proportion (65%) !
 
Les motivations principales d’acquisition d’un bien immobilier obéissent à deux logiques : 
 
- La recherche de moindre contraintes qu’elles soient d’ordre financières ou plus personnelles. Les deux principales motivations les plus citées, loin devant les autres sont « le fait de ne plus payer de loyer » (49%) à et « avoir le sentiment d’être chez vous et de pouvoir faire ce que vous voulez » (49 %). Les raisons statutaires : « la fierté d’être propriétaire » (10%) ou plus volontaires « changer d’environnement » (14%) sont beaucoup moins citées. 
- La priorité accordée au court terme par rapport au long terme : « le fait de ne plus payer de loyer  (49%)» devance largement « disposer d’un bien à transmettre à vos enfants » (32%) et « préparer votre retraite » (28%). 

Assez logiquement, les plus jeunes s’inscrivent davantage dans une logique d’indépendance : 65 % des 25-34 ans citent « avoir le sentiment d’être chez vous et de pouvoir faire ce que vous voulez » (contre 49 % pour l’ensemble des 25-65 ans) et 25 % citent « s’installer à deux, fonder un foyer » (contre 12 % pour l’ensemble des 25-65 ans). Parallèlement, les plus âgés sont plus matérialistes. 36 % citent « disposer d’un bien à transmettre à vos enfants » (contre 13 % pour l’ensemble de la population étudiée) et 33 % citent « préparer votre retraite » (contre 28% pour l’ensemble.
 
Plus d'infos: 
 
Sondage IFOP
 




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